Historique

HISTORIQUE DE MON CLUB

Création de l’Association KIKI BOXE Dans un premier temps, comme toute association régie par la loi 19O1, le bureau de l’association KIKI BOXE (qui provient de mon surnom KIKI donné depuis mon plus jeune âge à Epône) a été  constitué suite au vote à bulletin secret du bureau. A été élu le Président M. RÉMY Alexandre, secrétaire trésorière Melle Sophie BOGATCHEVSKY. Après l’élection du bureau, j’ai été employé comme assistant polyvalent pour m’occuper des papiers administratifs, de la sécurité, de trouver une salle et d’assurer les cours. Ma première démarche fut d’envoyer un dossier à la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie, le 01/06/1988. – Règlement intérieur, en ayant pris comme modèle le règlement intérieur de l’Association de judo qui a semblé correspondre à mes besoins. – Statuts du Club (statuts types de la sous-préfecture) – Adresse de l’association (le président a pensé qu’il serait plus facile de gérer l’association à mon domicile, étant donné que je m’occupe de toutes les démarches administratives la concernant). Notre association est passée au Journal Officiel le 10 juillet 1989. J’ai trouvé la salle au gymnase d’Épône. Ayant appris qu’au gymnase d’Épône, 2 petites salles attenantes étaient inoccupées, après demande et acceptation du Maire, il m’a permis d’apporter des modifications en cassant une cloison non porteuse pour en faire un dojo de 150 m2. Tous les ans, j’organise une Assemblée Générale, en convoquant tous les licenciés du Club. 70% des adhérents sont présents à l’Assemblée. J’envoie le compte rendu de cette Assemblée à la sous-préfecture, à la direction départementale de la jeunesse et des sports de Viroflay (78), à la Banque et à la mairie d’Épône. Cette assemblée générale contient :

  • un rapport moral,

  • un rapport financier,

  • des questions diverses,

  • un budget provisionnel,

  • un état financier,

  • plus un bilan détaillé d’un expert-comptable

Afin de mieux connaître mes adhérents, j’ai établi une fiche d’inscription que je fais remplir dès le jour de l’inscription. Avec ceci je demande à chaque licencié de me fournir 4 enveloppes timbrées et libellées à leur adresse, afin que je les informe tout au long de l’année des différents évènements liés à l’association. Parmi ces évènements, nous noterons principalement les dates des passages de ceintures, du gala que j’effectue chaque année afin de nous faire connaître, des stages fédéraux ainsi que de mes différents stages privés. Par ailleurs, j’effectue un suivi avec plusieurs sponsors, je joue le rôle d’intermédiaire dans la vente du matériel de karaté contact entre les fournisseurs et les adhérents de l’association.

Création du Karaté Contact « Jeunes » Je savais que créer un club de Karaté Contact à Épône était une chose ardue en raison de la responsable des associations qui ne voulait pas de sport de combat. J’ai eu la chance que le Maire d’Épône était un ancien instituteur et qu’il m’a déjà donné des responsabilités comme trésorier de MJC, en me faisant  entièrement confiance sur ma pédagogie ; lui expliquant que je  désirais  donner envie aux gens qui ne sont pas fait pour le Karaté Contact, de faire du Karaté Contact. Cette constatation rendait d’autant plus passionnants mes efforts, pour promouvoir ce sport dans Épône. J’ai utilisé mon surnom que l’on m’a donné à Épône depuis 40 ans, pour baptiser mon club « KIKI BOXE ». Il fallait aussi pour le justifier, que le lieu d’entraînement se situe dans le village du collège, à condition de cibler les endroits opportuns (sortie des écoles) et les moments opportuns (heures de fin de cours). L’affiche, à l’époque était de faire comprendre aux gens, que nous faisions du poings-pieds, et non de la boxe anglaise, car beaucoup de gens confondaient, et pour cela, sur la photo de l’affiche, j’ai mis en évidence une technique de jambe. Pour rassurer et crédibiliser, il fallait mettre l’accent sur la ville d’Épône et le lieu de pratique : gymnase d’Épône. Les renseignements uniquement essentiels devaient aussi figurer : horaires, n° de téléphone. Enfin un effort très important a été dans le domaine du design et de la photo en mettant en valeur mon geste technique avec une grande esthétique. Ces affiches ont été distribuées dans tous les villages couvrant une circonférence de 10 km autour d’Épône. Ma présence au forum des sports d’Épône a permis de susciter la curiosité de nombreux jeunes et de leurs parents, venus nous voir, qui ont posé diverses questions concernant notre sport.

J’ai pris le parti d’insister fermement sur la notion de sécurité et maîtrise de soi, afin de dissiper tous préjugés de violence et de risques de blessures pour les enfants. J’ai aussi insisté sur l’aspect motivant et éducatif du Karaté Contact. Les enfants se lassent parfois vite de certaines activités. J’ai proposé aux parents de venir assister aux premiers cours afin de les rassurer complètement. Ces premiers cours ont été l’occasion de mettre l’accent sur la sécurité en définissant les règles du jeu : les coups ne doivent pas être appuyés donc maitrisés, (light contact), quel que soit l’exercice proposé. D’autre part, le port des protections est recommandé. Dès la semaine suivante, tout le monde était équipé. Enfin, la rigueur demandée lors de l’échauffement, mais aussi les situations ludiques qui suivent ont achevé de convaincre parents et enfants sur le sérieux et les compétences que l’on pouvait offrir aux jeunes à travers notre sport.

Création du karaté contact adultes la même année : Il m’est apparu stratégiquement impératif d’ouvrir une section adulte tournée vers le Karaté Contact loisirs. Dans un premier temps, il fallut trouver des créneaux horaires pour cette section : il me paraissait indispensable de proposer 10 cours par semaine avec 2 cours le matin, ce qui permettait aux gens de venir quand ils voulaient. Ensuite, j’ai choisi de fixer un certain nombre d’objectifs pour cette section afin de répondre aux attentes d’une cible privilégiée, voulant utiliser les sports de combat comme moyen de remise en forme. Je décidais donc de mettre l’accent sur le mélange entre le Karaté Contact et Fitness. Je savais aussi que ce contexte me permettait d’atteindre un public féminin nombreux, qui ne demande qu’à rentrer dans le monde du sport de combat. Grâce à mes cours de stretching, beaucoup de femmes sont venues au Karaté Contact. Je proposais aux parents qui licencient leurs enfants de participer gracieusement au cours, ce qui leur a permis de faire un premier pas vers le Karaté.

Les objectifs que j’ai fixé sont les suivants : proposer un cours de Karaté Contact destiné à un public adulte débutant avec une large part consacrée à la condition physique, au renforcement musculaire (culture physique et travail des abdos, fessiers, pendant les cours), au stretching et au Body-Karaté. J’ai écrit un texte décrivant cette activité destinée à une nouvelle plaquette de présentation du club et à notre site internet. Besoin de remise en forme ? Envie de se dépenser et de se défouler ? Apprendre les techniques du Karaté en suivant votre rythme et dans la bonne humeur ? Que vous ayez un peu pratiqué dans le passé ou que vous soyez débutant complet, notre nouvelle section loisir adulte est complètement faite pour vous. Et les femmes, de plus en plus nombreuses à pratiquer notre sport sont également très attendues ! Ne vous inquiétez pas pour le problème de raideur : des techniques avancées de stretching vous seront proposées pour progresser dans ce secteur. D’autres parts, pour ceux qui veulent entretenir ou améliorer leur condition physique de la façon la plus agréable possible, des séances chorégraphiées (appelées body karaté dans les salles de remise en forme) seront mises en place par de vrais spécialistes.

Les notions de plaisir, forme et santé sont mises en avant, ce qui est une approche nouvelle dans le domaine des sports de combat. Plus tard mon rôle deviendra plutôt un rôle de superviseur et par rapport au groupe adulte, j’amènerai la caution de mon expérience. Notre club KIKI BOXE est devenu le 1er club de France avec 231 licences dans la FFKaraté pour la saison 2009-2010.
Cela a prouvé que je ne m’étais pas trompé dans ma démarche et que mon investissement n’a pas été vain.

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